Mise en contexte:
En secondaire 4, j’ai dû écrire un slam pour le cours de français. J’ai pris comme sujet la dyslexie. Ma démarche était d’y inclure tous les commentaires qu’on m’a adressés et de rectifier la vérité. Voici ce travail, qui demeure d’actualité.
J’en profite aussi pour vous donner un lien qui explique les différents troubles »dys. »
Cartes synthèses des troubles dys
La vérité dans vos mensonges
Des diagnostics qui nous traitent d’incapables.
Que tous pensent que nous ne pouvons réussir à l’école.
Que les grands métiers sont hors de portée.
Constamment sous-estimé et rabaissé.
Une fois qu’on prononce les mots
dyslexie, dysorthographie ou dyscalculie.
Nous sommes marqués au fer rouge :
tricheurs, incapables et aliénés
Vous dites que nos 80 vaillent moins que les votre
or révisez vos math, car un 80 a toujours la même valeur comme un but reste un but
sa valeur ne change pas selon la personne qui le fait.
Appelons un chat, un chat, vous voulez juste pas avoir de moins bonnes notes que nous.
Utiliser nos outils ce n’est pas de la triche ni un manque de capacité.
C’est plutôt vous qui ne cherchez point à comprendre qui êtes incapable.
Vous pensez que l’ordi réfléchit pour nous, mais non, il nous aide.
La même chose que d’avoir plus de temps,
ce n’est point un privilège.
La dyslexie, dysorthographie et dyscalculie
ne sont pas des maladies mentales.
Arrêtez de jouer au con et chercher.
Au pire, demandez.
La dyslexie, dysorthographie et dyscalculie
sont les noms donnés au fonctionnement peu commun du cerveau
Arrêtez de croire que tout le monde est dyslexique.
Seuls 10% des Québécois le sont.
C’est pas parce que vous ne passez pas que vous l’avez.
Vous avez juste de la misère.
Vous, vous avez de la chance, vous pouvez demander de l’aide,
mais nous on l’est pour toute la vie.
Nous travaillons mille fois plus fort
pour atteindre le minimum.
La réussite n’est pas impossible, mais certes pas facile.
Nos seules limites, c’est nous qui les créions.
Les troubles d’apprentissage ne sont en rien synonymes de fatalité.
